De tout temps, le
riche marché des États-Unis a été ciblé par des entrepreneurs de toutes sortes
décidés à y chercher fortune.
Les entreprises
québécoises étaient évidemment du lot, mais devaient bien sûr y affronter la
rude concurrence de fournisseurs venus d’un peu partout et notamment d’Europe.
En ce printemps 1949,
ce sont surtout les vendeurs de papier journal scandinaves qui suscitent l’inquiétude.
Songez : les
coûts de production du papier sont à peu près équivalents en Finlande, en
Norvège et au Québec, mais grâce aux faibles coûts du transport maritime, ces
deux pays scandinaves peuvent livrer aux États-Unis à des prix comparables au
papier québécois livré lui, à coût plus élevé, par voie ferroviaire.
Bref, pour affronter
victorieusement cette concurrence scandinave, il faudrait pouvoir compter sur
la voie du Richelieu, mais telle qu’elle se trouve à l’époque, celle-ci ne
permet d’acheminer que de très faibles quantités de marchandises.
Le commentateur Jean
Frédérick s’en plaint amèrement…
Canada français, 14 avril 1949 |
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