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Source : Beautés de Montréal |
Au début novembre 1979, la
question se pose encore : faut-il un nouveau barrage sur le Richelieu afin
d’en réguler les eaux et de prévenir les inondations ?
C’est qu’en 1972, la rivière est
encore sortie de son lit et a occasionné de forts dégâts.
En 1973, la Commission mixte
internationale (CMI) s’est saisie de la question et a publié, en 1975, un
rapport notant que la construction et l’exploitation d’un barrage mobile de
même que le dragage d’une partie du cours d’eau étaient techniquement
réalisables, mais se garda de les recommander.
Il n’en résulta pas grand chose.
C’était un peu rappeler ce qui
s’était déjà produit dans les années ’30 après la catastrophique inondation de
1932.
Cette fois le rapport préconisait
la construction de ce qui fut appelé le barrage Fryer.
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Source : geocaching |
Cet ouvrage fut en effet
construit à l’extrémité de l’île Fryer en 1939 avec mission d’assécher les
terres basses et prévenir ainsi les inondations.
Ouvrage important, muni de 31
vannes larges, chacune, de 9 mètres, le barrage devait être complété par
l’érection de digues à proximité et par le dragage des hauts fonds rocheux
entre Saint-Jean et Iberville.
Ces travaux ne furent jamais
réalisés de telle sorte que le barrage lui-même ne fut jamais mis en service.
Cela rappelle aussi ce qui s’est
produit après la mémorable inondation record de 2011.
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Source : Canada français |
Encore une fois, la CMI s’est
saisie de la question et a produit un rapport en 2013, mais en se contentant de
préconiser diverses mesures pour prévoir les futures inondations et leurs
conséquences.
Cette fois-ci, il n’était pas
question de recommander de grands travaux, ce qui répondait finalement à la
question posée en 1979…