mardi 24 septembre 2019

DISCRIMINATION...



Après la Deuxième Guerre Mondiale, la ville de Saint-Jean ambitionnait d’attirer le maximum de touristes étatsuniens, ne reculant même pas devant un traitement de faveur à leur accorder.

Un entrefilet du Canada français du  jeudi 22 septembre 1949 nous en donne la preuve tout en entretenant encore la controverse avec les journaux de Montréal.

Le sujet de la dispute : un automobiliste du Vermont se serait fait coller une amende de 2 dollars[1] pour avoir garé sa voiture dans un endroit interdit de la rue Richelieu et un journal de la métropole en a fait le reproche à Saint-Jean.

Le Canada français a tenu à publier la mise au point suivante…


Ce qui est intéressant dans ce petit texte, c’est le traitement de faveur accordé aux touristes nous arrivant du sud du 45e parallèle.

Quand au lieu de dresser un procès-verbal d’infraction on glisse sur le pare-brise du contrevenant un billet qui souhaite la plus cordiale bienvenue et un agréable séjour tout en l’exonérant de toute amende, on peut parler de discrimination, car il est certain que les pauvres citoyens de la ville, qui y paient taxes et impôts, ne se faisaient pas traiter de manière aussi bienveillante…





[1] Équivalent de 22 dollars en monnaie de nos jours.