mardi 20 août 2019

QUAND SAINT-JEAN SE RÊVAIT DANS LE PELOTON DE TÊTE DES PRODUCTEURS AUTOMOBILE.



Toujours à l’affût de bons coups publicitaires, le gouvernement Couillard annonçait en grande pompe en 2016 la conclusion d’un partenariat avec le voiturier français Peugeot-Citroën pour l’installation au Québec d’une vaste usine de fabrication de voitures électriques.


Se sachant sur les rangs pour accueillir la nouvelle usine, la ville de Saint-Jean investit 6 millions de dollars dans l’achat d’un terrain pour accueillir la nouvelle installation.

Le projet a en effet tout pour allécher : d’un coût de 600 millions de dollars, dont 100 millions venant de Québec et 100 millions venant d’Ottawa, il aurait entraîné la création de 700 emplois directs et un nombre encore supérieur d’emplois indirects.

Après ces beaux rêves, le tout commence à se détricoter. 

Au début 2018, on apprend que le projet a été abandonné.

Dans un premier temps, Québec accuse Peugeot-Citroën de s’être retiré de son propre projet, ce que la compagnie ne tarde pas à démentir.

Ce démenti amène Québec à bégayer.

La ministre Anglade de l’économie affirme que le projet aurait été trop coûteux pour son gouvernement alors que le premier ministre Couillard balbutie que le projet n’en était encore qu’à l’étude de faisabilité.

Bilan de l’opération : Québec et Hydro-Québec ont perdu 14 millions de dollars dans l’aventure alors que selon sa bonne habitude Ottawa n’avait encore rien misé dans un projet au Québec.