mardi 16 août 2016

GRANDE VICTOIRE !




Le 19 août 2011 est jour de jubilation et de grandes réjouissances.


La population de Saint-Valentin et des villages avoisinants vient de se débarrasser d’un projet calamiteux.


La multinationale Transalta avait annoncé son intention de planter 25 éoliennes dans la région afin de profiter des subventions princières accordées par Québec aux vendeurs de vent.


Toutefois, à peine divulgué, le projet suscite une énorme levée de bouclier, car les gens savent que les éoliennes sont dangereuses pour la santé humaine et animale et qu’elles détruisent d’importantes quantités de terres agricoles alors que les terres dans la mire du promoteur sont parmi les meilleures du Québec.


De plus, chacun sait que Hydro-Québec n’a pas besoin de cette électricité non fiable et de mauvaise qualité, électricité qu’elle sera forcée d’acheter à des prix de 3 à 4 fois plus élevés que les prix du marché nord-américain de l’énergie et qu’elle ne pourra évidemment pas revendre.


Chacun sait également que tous les clients de la société d’État devront mettre la main à la poche pour combler le manque à gagner.


La bataille s’engage donc immédiatement et
un groupe de citoyens monte à l’attaque sous le nom de « Mouvement Don Quichotte ».

 Il convainc les maires de 7 municipalités voisines de Saint-Valentin de se constituer en coalition pour combattre également le projet.



Une exception dans ce regroupement :  Saint-Valentin.


Lorsque le projet a été lancé, le Conseil municipal y était favorable et le maire de l’époque était même lié par contrat avec le promoteur…


Les liens étaient si étroits que Transalta disposait même d’un bureau directement dans la mairie du village…


Aux élections suivantes, un nouveau maire est arrivé, mais le contrat avec l’entreprise étant signé, l’administration municipale s’en trouvait prisonnière.


Forte de cet appui obligé, Transalta mena rapidement sa barque sans trop se préoccuper de l’opinion citoyenne et cela, jusqu’aux audiences du BAPE.


L’enjeu de ces audiences est d’évaluer l’opinion publique concernant le projet à l’étude.


Dans le cas de ces audiences, aucun doute n’était permis :  l’écrasante majorité de la population régionale, appuyée solidement par la Coalition des maires, a démontré hors de tout doute qu’elle rejetait absolument l’implantation de robots à pales industriels dans les meilleures terres agricoles du Québec.


Rendu public à la mi-août 2011, le rapport était entériné par le ministre responsable de l’époque, Pierre Arcand, et le projet rejeté le 19 août de la même année.