Alexandre Barette a été admis à la Chambre des Notaires le 19 novembre 1870, et, très rapidement, il s’est installé à Napierville.
Au début,
il ne croyait pas rester là longtemps, car il estimait « qu’il n’y avait
pas beaucoup d’argent à faire là », comme il le disait à l’un de ses
correspondants.
Mais
rapidement, il s’est mis à cumuler les fonctions officielles à titre de secrétaire-trésorier
de Saint-Cyprien, de Napierville, de la municipalité de comté et de la
commission scolaire.
Le 4
septembre 1909, il était même nommé, par le lieutenant-gouverneur, vérificateur
de la comptabilité de la paroisse de Saint-Jacques-le-Mineur, comté de
Laprairie.
Il
aura exercé ses fonctions de notaire durant 60 ans et ce n’est en effet que le
20 mai 1930 que son successeur a été désigné en la personne du notaire Joseph-Exoré
Dupont, lequel était autorisé par Alexandre Desmeules, sous-secrétaire suppléant
du Québec, à reprendre en sa faveur
les « minutes, répertoire et index de feu Alexandre Barette. »
Bref,
Me Barette était un personnage important et un notable de la région.
Toutefois,
une résolution du Conseil municipal de Saint-Cyprien, adoptée le 4 février
1918, nous indique que notabilité et revenus élevés ne coïncident pas.
À
cette date, Me Barette est ré-embauché – pour un an – au tarif de 200$ (aujourd’hui,
ce montant vaut environ 2 670$), mais avec menace de ramener ce salaire à 150$
s’il ne réussit pas à décrocher des subventions auprès du ministère de la
voirie…
Sic transit gloria mundi[1].
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