En
ce jour d’armistice, Saint-Jean se souvient.
Il
se souvient avoir été le berceau du célébrissime 22e régiment, ce
régiment qui s’est illustré avec élégance, courage et détermination dans tous
les combats dans lesquels il a été engagé.
Le
premier de tous aura été de se faire accepter comme régiment canadien français
par les officiers canadiens imbus de toute la suffisance britannique.
Mais
c’est en Europe, lors de la première guerre mondiale qu’il a su s’illustrer,
acquérir ses couleurs et malheureusement payer, comme on dit, le tribut du
sang.
Le
11e jour du 11e mois 1918, à exactement 11 heures, cette
incroyable boucherie que fut la première grande guerre prenait fin.
L’heure
du bilan sonnait pour le 22e.
En
tout, il avait envoyé 244 officiers et 5 675 soldats et sous-officiers sur les
champs de bataille.
56%
de ses officiers et 67% de ses soldats et sous-officiers y sont morts ou y ont
été blessés.
Voilà
de quoi se souvient Saint-Jean en ce 11 novembre.
Longtemps,
ce souvenir a été renforcé par la sirène de la Singer qui, une fois par année,
le 11 novembre, sonnait à 11 heures plutôt qu’à son heure habituelle.
Voilà
une autre tradition disparue.
Merci pour ce bel hommage.
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