Le 15 mai 1991.
Il est à peine 8h30 le matin et Yves Laforest met le pied au sommet du
mont Everest, l’endroit le plus élevé de la Terre entière.
Ce conseiller pédagogique de la Commission scolaire
de Saint-Jean sait que son temps là-haut est compté.
Photo : archives La Presse |
Il jette de longs regards sur le Népal et le Tibet,
mitraille le panorama d’innombrables photos, communique avec le camp de base et
laisse éclater sa joie d’être le premier Québécois à poser le pied en ce lieu
mythique.
Devenu une vedette instantanée, il vit assez mal sa
notoriété et cherche à se faire oublier en émigrant en Colombie-Britannique, où
il trouvera la mort au cours d’une expédition en 2003.
En 1999, il sera suivi par un autre Québécois au
sommet du monde.
Bernard Voyer, le grand explorateur, aura un mot d’esprit
pour qualifier son exploit.
Prétextant que d’après la tectonique des plaques, l'Himalaya
est le résultat de la collision de la plaque indienne et de la plaque eurasienne
et que cette collision continue de faire croître l’Everest, il affirmera avoir « grimpé
plus haut» que Laforest…
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