De nos jours, nous
entendons de plus en plus parler de bactéries devenues résistantes aux
antibiotiques.
Certains savants vont
même jusqu’à affirmer que les maladies infectieuses - qu’on avait pourtant crues
vaincues par la pénicilline et autres antibiotiques – vont revenir en force et
redevenir les principales causes de mortalité dans le monde.
Cependant, les
chercheurs ne baissent pas les bras et cherchent des solutions de rechange pour
suppléer les antibiotiques lorsque ceux-ci n’agissent plus.
Ils se tournent donc de plus en plus vers l’utilisation
de virus capables de tuer les bactéries pathogènes, des virus qu’on appelle
bactériophages.
Bactériophage - Dessin illustrant le système d'arrimage et d'injection du virus. |
Or, ces
bactériophages ont été découverts, au début du 20e siècle, dans le
laboratoire que Félix d’Hérelle,
un chercheur un peu touche-à-tout, s’était
installé à Montréal.
Félix d'Hérelle, à environ 30 ans. |
Il a lui-même utilisé
ses découvertes pour combattre les invasions de sauterelles en Amérique du sud
et pour soigner la dysenterie chez les humains.
Ses travaux reviennent
en vogue, comme nous l’avons dit, pour remplacer ses antibiotiques défaillants.
Sujet intéressant
pour notre chronique historique : on a longtemps cru – et d’Hérelle a
laissé croire – qu’il était né à Longueuil en 1873.
Or, des fureteurs ont
déniché son acte de naissance : il serait né à Paris.
Cela n’enlève rien à
la qualité de ses travaux ni qu’ils aient été en bonne partie réalisés à
Montréal, mais…
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