Pont Jones |
Depuis 1826, le pont Jones,
un pont de l’entreprise privée, assure la liaison entre Saint-Jean et
Iberville.
Il a indéniablement été
source de grands bienfaits, mais en l’an 1900, il avoue franchement son âge et
suscite de plus en plus d’insatisfaction.
Le 16 février, le Canada
Français prend sur lui d’enfoncer le clou.
Dans une note assez dense, l’hebdomadaire
signale d’abord que le service est devenu carrément pourri, car les préposés
le ferment dès 22 heures sans égard aux citoyens ayant encore à l’emprunter.
Il en découle des retards
inacceptables.
De plus, étant mal
surveillé, il se transforme aisément en coupe-gorge et les assauts s’y multiplient. Le journaliste signale à ce sujet le cas tout
récent d’une jeune fille de bonne famille attaquée par « une brute »
et qui n’a dû son secours qu’en criant pour attirer un bon samaritain.
Bref, un solide redressement
s’impose.
En fait, il faudra attendre
la première guerre mondiale et 1916 pour que la solution apparaisse sous la
forme d’un nouveau pont : le Pont Gouin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ajouter vos commentaires ici. Ils seront tous lus avant publication. Seuls les textes corrects et polis seront retenus.