Le Québec, on le sait, se
désengage de plus en plus de l’emprise du clergé catholique.
Mais c’est après en avoir
longtemps été un rouage capital et une source abondante et valorisée de
missionnai.res de toutes sortes.
C’est ainsi que le Canada
français du 25 janvier 1895 nous annonce fièrement le départ du révérend père
oblat Didace Guillet pour Winnipeg, où il a été nommé curé de la paroisse
Sainte-Marie.
Ce départ est souligné bien
sûr parce que le père
Guillet est né à Iberville, mais aussi parce que le voilà
chargé d’une paroisse en pleine expansion à l’autre bout du monde.
Père Didace Guillet, O.M.I. |
Mieux encore, dès son
arrivée, il doit présider à l’agrandissement de l’église, qui ne suffit plus
pour accueillir tous les fidèles.
Il recrute donc l’architecte
Samuel Hooper et lui fait dessiner une nouvelle façade, un nouveau vestibule et
lui fait agrandir les chapelles latérales.
Pour couronner le tout, il
fait ajouter un clocher à l’allemande et une importante flèche.
Installé là, sa réputation
se répand au loin et, en 1903, il est nommé au Minnesota dans la ville fondée
par Daniel Greysolon, sieur du Luth, au 17e siècle.
Mais cette fois-ci, il n’est
pas seulement nommé curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, mais en véritable pionnier il implante
aussi la communauté des Oblats de Marie-Immaculée dans cette région de l’extrémité
du lac Supérieur.
Il y mourra en 1923.
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