Il est courant,
de nos jours, de s’entendre dire que l’écologie et l’économie marchent la main
dans la main et qu’il est rentable de protéger la Nature.
Convenons,
toutefois, que ce discours nous paraît bien neuf et récent.
Pourtant…
Pourtant, en
1940 déjà, l’Association de la Province de Québec pour la protection du poisson
et du gibier se faisait l’ardente protagoniste d’une telle idée.
Son
raisonnement, tel qu’elle l’expose dans le Canada Français du 26 décembre, est
facile à suivre.
Les pêcheurs
sont des passionnés et sont prêts à dépenser d’importantes sommes d’argent pour s’assurer le
plaisir de bonnes prises.
Tout cultivateur
dont les terres sont traversées par une rivière ou même un ruisseau (ou qui abritent
un lac) a un intérêt manifeste à protéger les poissons qui s’y trouvent afin d’en
tirer bénéfice.
Il aura donc à cœur
de protéger l’intégrité des cours d’eau et plans d’eau, il évitera de les
empoisonner ou de les envaser et
il défendra la ressource contre toutes les pratiques susceptibles de lui nuire
et d’obscurcir son avenir.
Comme les vieux
vêtements, les vieilles idées reviennent régulièrement à la mode…
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