À l’arrivée de Jacques
Cartier à Gaspé, en 1534, le cheval, bien qu’originaire d’Amérique, a disparu
du continent depuis fort longtemps.
Les premiers colons, de
même que les premiers militaires, ont dû se passer d’un auxiliaire aussi
précieux.
Samuel de Champlain en
avait bien importé quelques uns, en 1612, mais aucun reproducteur ne se
trouvant parmi eux, un cheptel local n’a pu alors être constitué.
Il faudra attendre le
règne de Louis XIV et le souci personnel que le jeune roi éprouve pour sa
colonie d’outre-mer pour que la situation change.
En 1665, il envoie sur le Marie-Thérèse
– du nom de son épouse Marie-Thérèse d’Autriche – 2 étalons et 12
juments pour constituer l’ébauche d’un haras comme ceux qu’il a créés dans
toutes les autres provinces de son royaume.
Affectées aux membres du
Conseil souverain, aux Ursulines de Québec et aux officiers du Régiment de Carignan-Salières – qui a jeté de si puissantes racines dans notre région – ces montures
ont surtout donné naissance à la célèbre race du cheval canadien.
Cet envoi est arrivé en
Nouvelle-France le 16 juillet 1665, il y a donc 350 ans cette année.
D’autres reproducteurs
seront ensuite envoyés, chaque année, jusqu’en 1671.
Au total, 80 bêtes seront
envoyées, toutes ancêtres du «petit cheval de fer» comme on en est venu à
surnommer ce travailleur infatigable.
Bien près de disparaître à
une époque, il a été classé au répertoire du patrimoine par l’Assemblée
nationale en 1999, geste imité par Ottawa deux ans plus tard.
La Maison Saint-Gabriel, à
Montréal, organise des célébrations durant toute cette année pour marquer cet
anniversaire exceptionnel : http://www.maisonsaint-gabriel.qc.ca/fr/programmation/350-ans-cheval-canadien.php
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