Il y a 110
ans, le grand-père de Simone Monet-Chartrand annonçait son départ de la
politique fédérale.
Député
libéral de la circonscription de Napierville, puis de Laprairie-Napierville, de
1891 à 1904, Dominique Monet annonçait cette année-là son intention de ne pas
solliciter de nouveau mandat.
Installé à
Saint-Rémi, il expliquait que sa pratique du droit dans ce village ne suffisait
plus à faire vivre sa famille et qu’il devait migrer vers des cieux plus
rentables.
Il ajoutait
que ses démêlés constants avec Wilfrid Laurier (il s’était notamment opposé à l’envoi
de troupes pour soutenir les Anglais contre les Boers) avait considérablement
miné son enthousiasme pour la politique fédérale.
Il fait
alors le saut en politique québécoise et est élu dans la circonscription de
Napierville, en cette même année 1904.
Il quitte
toutefois son siège dès l’année suivante,
mais non sans avoir entretemps été brièvement ministre sans portefeuille puis
ministre de la Colonisation et des travaux publics.
Nommé alors
protonotaire du district de Montréal, il monte sur le banc de la Cour
supérieure du district d’Iberville en 1908.
Il meurt en
mer en 1923, mais est inhumé à Saint-Jean.
Dominique
Monet était le père d’Amédée Monet, lui-même père de Simone Monet-Chartrand.
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