Après la Deuxième Guerre
Mondiale, la ville de Saint-Jean ambitionnait d’attirer le maximum de touristes
étatsuniens, ne reculant même pas devant un traitement de faveur à leur
accorder.
Un entrefilet du Canada français
du jeudi 22 septembre 1949 nous en donne
la preuve tout en entretenant encore la controverse avec les journaux de
Montréal.
Le sujet de la dispute : un
automobiliste du Vermont se serait fait coller une amende de 2 dollars[1]
pour avoir garé sa voiture dans un endroit interdit de la rue Richelieu et un
journal de la métropole en a fait le reproche à Saint-Jean.
Le Canada français a tenu à
publier la mise au point suivante…
Ce qui est intéressant dans ce
petit texte, c’est le traitement de faveur accordé aux touristes nous arrivant
du sud du 45e parallèle.
Quand au lieu de dresser un
procès-verbal d’infraction on glisse sur le pare-brise du contrevenant un
billet qui souhaite la plus cordiale bienvenue et un agréable séjour tout en l’exonérant
de toute amende, on peut parler de discrimination, car il est certain que les
pauvres citoyens de la ville, qui y paient taxes et impôts, ne se faisaient pas
traiter de manière aussi bienveillante…
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