Toujours à l’affût de bons coups
publicitaires, le gouvernement Couillard annonçait en grande pompe en 2016 la
conclusion d’un partenariat avec le voiturier français Peugeot-Citroën pour l’installation
au Québec d’une vaste usine de fabrication de voitures électriques.
Se sachant sur les rangs pour
accueillir la nouvelle usine, la ville de Saint-Jean investit 6 millions de
dollars dans l’achat d’un terrain pour accueillir la nouvelle installation.
Le projet a en effet tout pour
allécher : d’un coût de 600 millions de dollars, dont 100 millions venant
de Québec et 100 millions venant d’Ottawa, il aurait entraîné la création de
700 emplois directs et un nombre encore supérieur d’emplois indirects.
Après ces beaux rêves, le tout
commence à se détricoter.
Au début 2018, on apprend que le
projet a été abandonné.
Dans un premier temps, Québec
accuse Peugeot-Citroën de s’être retiré de son propre projet, ce que la
compagnie ne tarde pas à démentir.
Ce démenti amène Québec à
bégayer.
La ministre Anglade de l’économie
affirme que le projet aurait été trop coûteux pour son gouvernement alors que
le premier ministre Couillard balbutie que le projet n’en était encore qu’à l’étude
de faisabilité.
Bilan de l’opération :
Québec et Hydro-Québec ont perdu 14 millions de dollars dans l’aventure alors
que selon sa bonne habitude Ottawa n’avait encore rien misé dans un projet au
Québec.
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