En 1989, l’Union
soviétique est déjà en train de se disloquer, mais cela n’empêche guère ses
avions militaires de frôler le territoire canadien dans des gestes de bravade
et de provocation.
C’est justement
ce qui se passe en ce 15 février, alors que deux aéronefs russes baptisés «Bear
F» par les militaires occidentaux, patrouillent au large de Terre Neuve.
Ces appareils
sont spécialisés dans la détection de sous-marins et leur fréquentation des
eaux atlantiques à l’est de Terre Neuve est loin d’être inhabituelle.
Ce jour-là, le
capitaine Sylvain Larue,
originaire de Sainte-Anne-de-Sabrevois, veillait au
grain.
Basé à Goose
Bay, dans le Labrador, Larue et un collègue lancent immédiatement leurs F-18 à
la poursuite des intrus afin de leur interdire le survol du territoire fédéral
et s’assurer qu’ils restent au dessus des eaux internationales.
Assez détendu,
malgré les risques de l’opération, le capitaine Larue a même la présence
d’esprit de photographier les évolutions de son collègue, lequel, comme on le
voit, talonnait de fort près l’avion «ennemi».
Officiellement, les
Bear F se dirigeaient vers Cuba et leur interception ne provoqua aucun
affrontement, au grand soulagement de tous.
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