Joseph-Gaspard Laviolette |
À une session
spéciale du Conseil municipal du Village de Napierville dûment convoquée par
avis spécial donné à tous les membres dudit Conseil par le Maire dudit Conseil,
tenue en la salle des séances ordinaires du Conseil, samedi, le vingt-cinquième
jour du mois d’Août mil huit cent cinquante-cinq à sept heures de l’après-midi,
Présents :
Joseph-Gaspard
Laviolette, Maire,
Fr.-X. Morrier, Joseph-Raymond Crépeau, Louis Marceau, Toussaint Catudal, Grégoire
Racicot, Conseillers
1°
Sur motion du Conseiller François-Raymond Morrier, secondé par le Conseiller
Grégoire Racicot, que vu que presque tous les habitants de la dite municipalité
du Village de Napierville parlent et entendent parfaitement la langue
française, ce Conseil est d’opinion que la publication de tout avis, règlement
ou résolution émanant dudit Conseil pourrait être faite à l’avenir dans la dite
langue française seulement, sans préjudice aux habitants de la dite
municipalité;
2° Sur motion dudit
Conseiller François-Raymond Morrier, secondé par le Conseiller Grégoire Racicot,
que le Secrétaire Provincial soit prié par le Secrétaire de ce Conseil de
vouloir bien soumettre la résolution ci-dessus au Gouverneur Général afin qu’il
plaise à son Excellence d’ordonner que la publication de tout avis, règlement
ou résolution dudit Conseil soit faite à l’avenir dans la langue française
seulement, en conformité à la dite résolution;
3° Sur motion du
Conseiller Joseph-Raymond Crépeau, secondé par le Conseiller Grégoire Racicot,
il fut résolu qu’un comité soit nommé pour aviser aux moyens à prendre pour
qu’il ne soit plus vendu de liqueurs spiritueuses dans la dite municipalité.
Mr le Maire nomme les
Conseillers suivants pour former le dit Comité, savoir : Joseph-Raymond Crépeau
pour président dudit Comité, Grégoire Racicot, Louis Marceau et Toussaint
Catudal.
Après quoi les
procédés dudit Conseil furent ajournés au premier lundi du mois de septembre
prochain à sept heures de l’après-midi.
J-G Laviolette, Maire
Jos Brunelle,
Sec.-Trés.
Déjà au 19e siècle, l'anglais posait problème. Nous sommes au 21e siècle et la question n'est toujours pas réglée...
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