mardi 5 avril 2016

VIEUX TRUCS...



Combien de fois avons-nous entendu dire que les Québécois étaient nés pour un petit pain, qu’ils n’avaient pas la « bosse des affaires », qu’ils étaient entièrement exclus du monde de l’économie et du commerce.

Eh !  Bien !  Nous voici en présence d’un contre-exemple.

Monsieur Adélard Bergeron, marchand général à Iberville, décide en 1901 qu’il lui faut attirer une clientèle renouvelée et plus abondante.
 
Pont Jones
Il annonce donc que son magasin de la 8e avenue, implanté tout juste en face du pont Jones, ne fera plus crédit à personne….
 
Canada Français, 5 avril 1901, page 8
Sachant toutefois qu’une telle nouvelle risque d’éloigner le chaland, il annonce en même temps qu’il pourra ainsi baisser le prix de ses marchandises.

N’assumant plus le risque du crédit, il pourra en faire profiter ses clients.

Des rabais intéressent tout le monde, c'est certain...
 
Puis, pour ne négliger aucun argument de vente, il signale sa qualité d’agent des grandes marques étrangères de matériel agricole.

Là encore, les importations vous ont une façon bien à elles de suggérer la qualité, la fiabilité, la durabilité...
 
Bref, il maîtrisait déjà, au début du siècle dernier, les grands trucs publicitaires encore en vogue de nos jours.

Peut-être M. Bergeron n'était-il pas né pour un si petit pain.

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