Combien de fois avons-nous
entendu dire que les Québécois étaient nés pour un petit pain, qu’ils n’avaient
pas la « bosse des affaires », qu’ils étaient entièrement exclus du
monde de l’économie et du commerce.
Eh ! Bien !
Nous voici en présence d’un contre-exemple.
Monsieur Adélard Bergeron,
marchand général à Iberville, décide en 1901 qu’il lui faut attirer une
clientèle renouvelée et plus abondante.
Il annonce donc que son
magasin de la 8e avenue, implanté tout juste en face du pont Jones, ne
fera plus crédit à personne….
Sachant toutefois qu’une
telle nouvelle risque d’éloigner le chaland, il annonce en même temps qu’il
pourra ainsi baisser le prix de ses marchandises.
N’assumant plus le risque du
crédit, il pourra en faire profiter ses clients.
Des rabais intéressent tout le monde, c'est certain...
Puis, pour ne négliger aucun
argument de vente, il signale sa qualité d’agent des grandes marques étrangères
de matériel agricole.
Là encore, les importations vous ont une façon bien à elles de suggérer la qualité, la fiabilité, la durabilité...
Bref, il maîtrisait déjà, au
début du siècle dernier, les grands trucs publicitaires encore en vogue de nos
jours.
Peut-être M. Bergeron n'était-il pas né pour un si petit pain.
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