vendredi 24 mars 2017

RAPPEL ... RAPPEL 28 MARS - CONFÉRENCE - DUPLESSIS : LÉGENDE NOIRE OU RÉPUTATION JUSTIFIÉE ?


 
Conférence donnée à la bibliothèque de généalogie de la Société d’histoire du Haut-Richelieu

au 203, rue Jacques-Cartier Nord à Saint-Jean-sur Richelieu

le mardi 28 MARS 2017 à 19 heures 30



Cette conférence vise à développer une réflexion sur les gouvernements de Maurice Duplessis et la perception de cette période dans la mémoire collective québécoise.


L’expression Grande noirceur est-elle justifiée ?


L’image très négative qui est associée avec le régime Duplessis est-elle fondée ?


Pour tenter d’y répondre, nous allons d’abord voir comment les gouvernements de Duplessis se comparent avec les gouvernements libéraux du Québec qui l’ont précédé.


On poussera même la comparaison avec certains qui lui ont succédé, sur des enjeux comme les mines et la corruption, par exemple.


Comment se compare-il avec les autres gouvernements de l’Amérique du nord à l’époque ?


Ce faisant, nous nous interrogerons sur ce que l’on reproche exactement à Duplessis, sur les mauvais côtés et parfois les bons coups de son régime.


Si les défauts sont bien réels, la comparaison avec ses prédécesseurs immédiats au Québec et ses contemporains en Amérique inciterait à identifier une nette exagération dans l’expression « Grande noirceur » qui est identifiée à son « règne ».


Plus profondément, nous nous interrogerons sur les causes et les effets de cette légende noire dans la mémoire collective.


Cordiale invitation à toutes et à tous - Participation gratuite

mardi 21 mars 2017

GARE AUX CHIENS DANGEREUX



Les attaques de chiens dangereux – dont les soi-disant «pit bulls» - ont récemment fait couler beaucoup d’encre, suscité d’intenses passions et amené l’adoption de divers règlements municipaux.

Il y a un peu plus de 90 ans, c’étaient les chiens atteints de la rage qui provoquaient toute cette gamme de réactions.

En effet, à la fin 1925, et venant d’Ontario, le virus de la rage fait son apparition à Hull (ainsi que s’appelait la ville de Gatineau à l’époque) et se répand rapidement dans de nombreuses régions du Québec.

Montréal est atteinte dès le printemps suivant tandis que dans les campagnes, non seulement les habitants sont-ils à risque, mais également les élevages.

Des appels sont lancés pour que les municipalités adoptent rapidement des mesures sévères de prévention.

Or, en mars 1927, Saint-Jean n’a pas encore bougé, ce qui pousse le Canada français du 24 mars à publier sur le sujet une longue lettre du Docteur E. M. A. Savard, inspecteur général du Service provincial d’hygiène.


Le docteur Savard préconise la muselière pour tous les chiens, la mise à mort de tous les chiens enragés ou simplement errants et une forte amende pour les contrevenants.

Il reçoit par ailleurs l’appui bien senti du journal…


Il faut croire que l’appel a été bien entendu puisque dès la séance régulière suivante du Conseil, le 11 avril, un règlement est adopté qui intègre l’ensemble des recommandations du docteur Savard.

Et... on ne fait état nulle part d’un soulèvement populaire pour contester ces mesures préventives…