mardi 24 janvier 2017

AU TEMPS DES MISSIONNAIRES




Le Québec, on le sait, se désengage de plus en plus de l’emprise du clergé catholique.

Mais c’est après en avoir longtemps été un rouage capital et une source abondante et valorisée de missionnai.res de toutes sortes.

C’est ainsi que le Canada français du 25 janvier 1895 nous annonce fièrement le départ du révérend père oblat Didace Guillet pour Winnipeg, où il a été nommé curé de la paroisse Sainte-Marie.

Ce départ est souligné bien sûr parce que le père
Père Didace Guillet, O.M.I.
Guillet est né à Iberville, mais aussi parce que le voilà chargé d’une paroisse en pleine expansion à l’autre bout du monde.

Mieux encore, dès son arrivée, il doit présider à l’agrandissement de l’église, qui ne suffit plus pour accueillir tous les fidèles.

Il recrute donc l’architecte Samuel Hooper et lui fait dessiner une nouvelle façade, un nouveau vestibule et lui fait agrandir les chapelles latérales.

Pour couronner le tout, il fait ajouter un clocher à l’allemande et une importante flèche.

Installé là, sa réputation se répand au loin et, en 1903, il est nommé au Minnesota dans la ville fondée par Daniel Greysolon, sieur du Luth, au 17e siècle.

Mais cette fois-ci, il n’est pas seulement nommé curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, mais en véritable pionnier il implante aussi la communauté des Oblats de Marie-Immaculée dans cette région de l’extrémité du lac Supérieur.

Il y mourra en 1923.