mardi 18 août 2015

L'AFFAIRE WADMORE


De nos jours, Saint-Jean s’enorgueillit d’être ville de garnison et de nombreuses initiatives viennent régulièrement resserrer les liens entre militaires et citoyens.

Il y a plus d’un siècle, la situation n’était pas aussi rose et les tensions se multipliaient.
Ainsi, le 17 août 1900, le Canada Français s’empare avec indignation de ce qu’il a appelé l’affaire Wadmore.


Le mardi précédent, le commandant Lyndhurst Wadmore a en effet ordonné l’arrestation de trois paisibles citoyens – tous Canadiens français, bien sûr – les a fait menotter puis, sous la menace d’un contingent armé, les a fait défiler dans les rues de la ville jusque à la prison.
Lt.-Col Lyndhurt Wadmore


Dès que les policiers ont été avertis de la chose, ils les ont immédiatement relâchés, mais le mal à la réputation était fait.

D’où l’article incendiaire du journal qui n’hésite pas à parler de tyran ni à utiliser divers adjectifs peu flatteurs.

La semaine suivante : beau geste, car le journal publie la lettre de justification dans laquelle Wadmore se défend de s’en être pris spécifiquement à des Canadiens français.

Mais après la missive du militaire, le journal ajoute une mise au point qui contredit toutes ses excuses et qui se termine par un brin d’ironie...









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