mardi 19 mai 2015

LE LONGUEUILLOIS QUI N’EN ÉTAIT PAS UN.




De nos jours, nous entendons de plus en plus parler de bactéries devenues résistantes aux antibiotiques.

Certains savants vont même jusqu’à affirmer que les maladies infectieuses - qu’on avait pourtant crues vaincues par la pénicilline et autres antibiotiques – vont revenir en force et redevenir les principales causes de mortalité dans le monde.

Cependant, les chercheurs ne baissent pas les bras et cherchent des solutions de rechange pour suppléer les antibiotiques lorsque ceux-ci n’agissent plus.

Ils se tournent donc de plus en plus vers l’utilisation de virus capables de tuer les bactéries pathogènes, des virus qu’on appelle bactériophages.
Bactériophage - Dessin illustrant le système d'arrimage et d'injection du virus.

Or, ces bactériophages ont été découverts, au début du 20e siècle, dans le laboratoire que Félix d’Hérelle,
Félix d'Hérelle, à environ 30 ans.
un chercheur un peu touche-à-tout, s’était installé à Montréal.

Il a lui-même utilisé ses découvertes pour combattre les invasions de sauterelles en Amérique du sud et pour soigner la dysenterie chez les humains.

Ses travaux reviennent en vogue, comme nous l’avons dit, pour remplacer ses antibiotiques défaillants.

Sujet intéressant pour notre chronique historique : on a longtemps cru – et d’Hérelle a laissé croire – qu’il était né à Longueuil en 1873.

Or, des fureteurs ont déniché son acte de naissance : il serait né à Paris.

Cela n’enlève rien à la qualité de ses travaux ni qu’ils aient été en bonne partie réalisés à Montréal, mais…

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