Jusque dans la première
moitié du 20e siècle, on peut aisément prétendre que la géographie –
comme discipline et comme enseignement – était à peu près inexistante au
Québec.
Il a fallu que le grand
géographe français Raoul Blanchard s’intéresse à nous, vienne régulièrement
mener des explorations systématiques du territoire et publie – dans ses études
canadiennes (6 tomes) – le résultat de ses recherches.
Ces études ont connu un tel
succès que Blanchard est unanimement reconnu comme l’un des initiateurs de la
géographie québécoise.
C’est exactement l’opinion
du Canada français du 1er février 1940…
Mais le journal en parle
surtout parce que la dernière publication du maître porte sur la Plaine de Montréal et parle donc de
Saint-Jean par la même occasion.
Et là, les paroles de
Blanchard paraissent tellement justes que l’hebdomadaire n’hésite pas à publier
une longue citation sur l’affrontement entre la métropole et Saint-Jean…
Le futur juge Jean
Frédérick, qui signe cette recension, se montre toutefois plus optimiste que
Blanchard et se dit confiant que Saint-Jean a tous les atouts nécessaires pour
exister et progresser encore longtemps.
80 ans plus tard, c’est lui
qui semble avoir eu raison.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ajouter vos commentaires ici. Ils seront tous lus avant publication. Seuls les textes corrects et polis seront retenus.